La maladie ….son origine,
Le « mal a dit » : comment nos mots parlent de nos maux.
 
« La plupart des maladies que nous développons ont pour origine une émotion inavouée et le simple fait de comprendre ce mécanisme nous permettrait de les éviter. » Dr Pierre-Jean Thomas Lamothe (Neurologue)
 
« Tous les hommes par nature désirent savoir » (Aristote)
C’est ainsi, et grâce à une curiosité bien saine, que je suis parti (1986) à la découverte de mes émotions pour essayer de les comprendre. Les comprendre m’a permis de les accepter et de me libérer de mes « entraves »
 
« Celui qui veut bien écrire dans n’importe quelle langue doit suivre ce conseil d’Aristote, de parler comme des gens ordinaires et de penser comme les hommes sages, ainsi il sera compris de tous« .
 
Alors, si vous disposez d’un peu de temps pour lire la suite, en toute humilité … Andrés
 
La Sophrologie Humaniste © et la Reconstruction Post-psycho-traumatique »
 
Aider les gens à s’engager sur le chemin de la « reconstruction » doit partir d’une prise de conscience et de l’origine des ruminations qui conduisent souvent le patient à s’exprimer ainsi sur son vécu:
« J’ai l’impression de tourner en rond ».
Je suis ou je me sens perdu(e) ».
« J’en ai plein le dos ».
« Je me donne à fond et je n’ai rien en retour ».
etc …
Mais au-delà de l’origine du mal, il est plus important de laisser la personne exprimer comment elle vit son mal-être.
Souvenons-nous, Hippocrate disait: « il n’y a pas de maladie, il n’y a que des gens malades ».
De nombreux courants vibratoires traversent notre corps qui en est porteur et chacune de nos sensations porte un message à décoder.
Mais comment écouter, accueillir, accepter ses douleurs, sa souffrance, parler à son mal au dos alors que nous n’avons pas appris à adopter une telle attitude?
 
 
Je voudrais rappeler ici, que très tôt nous nous sommes construits en écoutant (ou en faisant taire) notre « voix intime », celle qui va faire de nous un « obéissant » ou un « soumis » (au pire!), ou un « rebelle » n’acceptant aucune forme d’injustice.
Quelle que soit la voie que nous avons choisie et que nous nous serons imposée, nous finirons par nous convaincre que « nous avons une ou plusieurs raisons d’avoir raison » d’adopter telle ou telle attitude …
Souvent, ces comportements cachent des peurs et traduisent des stratégies ou conduites de fuite …
 
Une première partie psychoéducative va porter sur la posivitation des émotions et alors de leur régulation et enfin de leur acceptation.
La personne « traumatisée » finit par comprendre (au sens de « prendre pour soi ») et accepter qu’il était naturel alors que ses représentations du monde et d’elle-même fussent ébranlées et nécessitaient une remise en question.
Les trois temps forts de notre travail:
    « Découverte, conquête, transformation »
permettent à la personne de mieux communiquer aux autres – (les proches, famille, travail …) et dont nous-mêmes, les Sophrologues – ce qu’elle ressent.
Elle est en capacité de « se dire » et donc de mieux s’entendre et de s’écouter.
Elle est prête à réguler ses émotions.
Un outil précieux, écrire pour exprimer tous les phénomènes connus, moins connus, agréables ou moins agréables (tous sont les bien venus) et peut-être aussi, le moment venu, nos propres transformations. Si nous ne pouvons pas faire le travail à la place de la personne, nous pouvons l’aider et l’accompagner afin qu’elle « apprenne à se déconstruire pour enfin oser se reconstruire ».
( A.M.)
« Sapere aude lui ouvre alors un nouveau regard, un nouvel espace sur la vie, sa vie.
Ainsi, comme Nietzsche l’avait dit, elle pourra se dire, comme pour se remercier: « ce qui ne m’aura pas tué, m’aura rendu plus fort ».
 
Andrés MBOMO Bordeaux le 8/11/2020