Vivre en harmonie avec soi-même, se réconcilier avec la totalité de soi-même, déconstruire les déterminations négatives issues de l’enfance, voilà l’objectif que, depuis longtemps, je voulais atteindre en toute liberté. Mais comment faire ? La bonne volonté suffirait-elle ? Après des années de pratique solitaire, de lectures d’ouvrages tirés de la psychiatrie, de la psychologie sociale, de la psychanalyse, de la psychologie humaniste (Rogers, Berne, Watzlawick, Rosenberg, Yalom, etc.), après moult échecs fracassants dans le domaine relationnel et une diminution brutale de mon estime de soi, je décide de chercher de l’aide, de faire une « vraie » formation. Un moment, j’hésite entre PNL et sophrologie. Comment choisir ? Sur quelle base de critères ? Qu’est-ce qui me conviendrait mieux ? Et la Vie me guide. Une sophrologue que je contacte et à qui je parle de mon embarras me met en relation avec Andrès MBOMO, directeur de l’IESH, l’Institut Européen de Sophrologie Humaniste. Le jour même, je compose le 05 56 31 95 17. Une voix d’homme me répond. Je note immédiatement la bienveillance de l’intonation, je sens la chaleur humaine qui se dégage de cette voix, je ressens déjà de la gratitude pour cette personne que je n’ai pas encore vue, je pressens déjà toute la positivité de mon choix. Car j’ai choisi. Je ferai la formation de praticien en sophrologie humaniste. Je m’engagerai pour les trois ans (minimum) que dure cette dernière. L’intuition me souffle que la sophrologie, plus que la PNL, est vraiment un parcours initiatique existentiel. C’est donc ce qu’il me faut. La voix bienveillante de Andrès MBOMO a été le déclic. Un rendez-vous est pris pour un entretien au 147 rue Judaïque.
La rencontre confirme les impressions du départ. L’homme est un humaniste. Un vrai. Son expérience n’est pas purement théorique, elle est enracinée dans une praxis ; sa grande culture ne s’impose pas à l’interlocuteur, elle flue, simple et libre, dans une figure qu’il affectionne entre toutes : la métaphore. Usant d’images, sollicitant les contes, Andrès rend accessible le complexe, aide à saisir les connexions de la sophrologie avec la psychologie, la physiologie, la philosophie, les neurosciences, les traditions bouddhiste, indienne, tibétaine. Andrès opère d’emblée en vous une véritable métamorphose car son savoir ne vous tétanise pas, ne vous infériorise pas, ne vous humilie pas, mais vous rend au contraire plus intelligent, plus vif d’esprit, car son écoute, son étonnante capacité d’écoute, vous libère de vos inhibitions, dénoue vos dernières réticences.
Je repars de l’entretien avec la certitude d’avoir frappé à la bonne porte et je remercie la Vie. Travailler sur moi-même sous l’accompagnonnage de Andrès MBOMO (c’est encore lui qui a inventé ce néologisme, en référence aux compagnons bâtisseurs du Moyen-âge) est le gage d’une aventure existentielle des plus exaltantes. Merci donc, Andrès, pour ta passion, ton charisme, ta conviction. Merci d’être qui tu es. Merci aussi à tous ceux qui t’accompagnent dans la formation, qui font vivre l’IESH. Merci également à tous ceux qui, comme moi, ont frappé à ta porte et ont été conquis par ta générosité. Merci finalement à ceux qui viennent, à ceux qui viendront, pour vivre ensemble, dans l’entraînement sophrologique, la vivance du corps et de l’esprit, la réconciliation fondamentale de l’être, merci à ceux qui ont, enfin, décidé de suivre le chemin de nous-mêmes, de nous « frères humains ».