Voici comment je ressens la nécessité de 3 années pour la formation :

Comme moi, vous appréciez certainement que les professionnels de la santé aient eu le temps de se former par des études non en « accélérées », ni par correspondance afin qu’ils puissent apprendre auprès des patients. Par honnêteté pour moi-même et pour les Personnes qui viendraient me voir, mon ressenti est le même pour la formation de praticien en sophrologie.

Être praticienne en sophrologie ne consiste pas à apprendre un discours pour faire exécuter des exercices, ni en recettes.

La Sophrologie créée par le Professeur Caycedo n’est pas une simple technique de relaxation.

La force, la richesse de sa méthodologie aide la Personne, en l’accompagnant, à se découvrir, à découvrir, conquérir, transformer ses capacités et tout son Être.

L’Écoute du Corps amène à un travail sur la conscience. Cette Écoute se découvre par l’apprentissage du respect du Corps, à son rythme.

La Conscience ne peut s’Ouvrir qu’en étant respectée, reconnue, dans le temps nécessaire pour le faire, sans vivre, et même au-delà de vivre, les pressions du quotidien.

Comment un formateur pourrait-il proposer un accompagnement épanouissant sans être à côté de la Personne, être à son Écoute, y compris par le Regard ?

Comment proposer un accompagnement à une Personne sans avoir pris le temps de faire le travail soi-même, avoir eu le temps de découvrir, en les vivant, les différentes méthodes ?

Si la « formation de praticien en sophrologie » (mais il ne serait pas possible d’utiliser ces mots) se réduisait à des techniques et des méthodes qui vous seraient proposées de vivre en quelques heures de week-ends, vous risqueriez, vous-même, d’être « secoué » au plus profond de vous-même et de ne rien comprendre.

Ne pas « Vivre » les techniques et les méthodes, n’est pas compatible avec « Vivre la sophrologie » : la « Vivance », pour le Professeur Caycedo, est fondamentale.